On se sens archer et on le devient...
Il est question de proposer par quelques phrases une articulation de la pratique du tir à l’arc. La littérature est abondante, les sites aussi ; il n’est pas question d’en ajouter. Ce n’est que notre cadre que l’on souhaite partager...
L’évidence est que l’archerie est une discipline sportive. Il existe de nombreuses branches et nous exposons par ces lignes notre attente dans le cadre de notre pratique FITA pour la formation des débutants, les moniteurs du club ayant été formés par la FFTA. Pour autant, notre sensibilité se porte sur le tir nature et 3D et c’est forcément ce vers quoi nous tendons en terme de pratique.
Le terme disciplinaire est à considérer suivant deux approches.
La première suppose un code de conduite qui concerne fortement la sécurité, c’est celui que l’on a envers nous-même avec pour objectif d’acquérir des compétences. Dans le tir à l’arc, elle est qu’une flèche atteigne son but, au bon endroit.
La seconde approche de cette discipline concerne un savoir faire et un savoir être en un lieu donné par une maîtrise de soi et qui peut largement déborder le cadre du tir à l’arc. C’est alors le bénéfice dans une vie personnelle pour le recul sur les événements. Certains envisagent par ailleurs le tir à l’arc dans le cadre des art martiaux. Nous ne l’exprimons pas.
On le comprend ici, il ne s’agit pas de tirer des flèches en direction d’une cible. C’est un ensemble complexe qui, finalement et en exagérant un peu, inclus ce détail. C’est souvent avec le détachement qu’une cible est atteinte au bon endroit, avec beaucoup de patience et donc de temps. On cherche doucement le tir précis, pour aboutir au tir juste, qui lui aussi est précis. Ces deux termes ne sont pas synonymes...
Enfin, la répétition d’une gestuelle « propre » favorise cette belle relation qui existe en un archer, sa cible et l’arc qu’il tient armé entre ses mains. Cette relation s’appelle aussi une flèche. On peut alors parler de trait d’union...